jeudi 17 octobre 2013

Clonage du cheveux – c’est peut-être pour bientôt....


Ecrit par Dermatologue le Mercredi 15 août 2012. Posté dans Chute de cheveux, Maladies des cheveux
clonage
Les premiers résultats du clonage capillaire se sont révélés intéressants chez la souris.

La technique se déroule en trois phases :
1- Prélèvement chirurgical de follicules pileux à l’arrière du crâne (racines des cheveux).
2- Mise en culture des cellules obtenues en laboratoire. Cette étape nécessite trois semaines pour obtenir une quantité suffisante de cellules.
3- Injection des cellules obtenues au sein du cuir chevelu avec une seringue et une aiguille.
La société Intercytex dont le siège est à Cambridge a débuté les essais cliniques de phase 1 chez l’homme. Un essai clinique mené sur 7 volontaires a donné de premiers résultats encourageants car il existe effectivement une repousse de cheveux dans les zones ou sont injectées les cellules chez 5 patients sur 7. Cependant, les résultats sont encore imparfaits car les cheveux obtenus sont d’une qualité inférieure à la normale.
A l’heure actuelle, les cheveux obtenus par clonage sont fins, irréguliers, peu ou pas colorés, leur orientation est de plus variable.
Des essais cliniques sont mis en place aux Etats unis et en Grande Bretagne. Les scientifiques pensent que leur technique sera au point et utilisable d’ici 5 à 10 ans.
Les essais en cours sont réalisés par plusieurs firmes dont la société Intercytex dont le siège est en Grande Bretagne
Crédit photographique: http://www.intercytex.com/

Les énergies fossiles


Définition:

L’énergie fossile désigne l’énergie que l’on produit à partir de roches issues de la fossilisation des êtres vivants : pétrole, gaz naturel et houille. Elles sont présentes en quantité limitée et non renouvelable, leur combustion entraîne des gaz à effet de serre.

Formation:

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Charbon (houille)
Au cours des temps géologiques, moins de 1 % de la matière organique (biomasse) a été enfouie dans le sol, ou a sédimenté au fond des lacs et des océans. Elle s’est ensuite transformée en kérogène, puis en combustibles fossiles : pétrole, gaz naturel ou charbon.

Historique:

Au cours des XXe siècle et XXIe siècle, l’utilisation des combustibles fossiles a permis le développement industriel à grande échelle de certaines régions du monde. L’énergie fossile a remplacé l’énergie des moulins à eau et l’énergie thermique produite par la combustion du bois. Les combustibles fossiles ont également permis un développement sans précédent de l’automobile et de l’avion, et donc du transport routier et du transport aérien.

Avenir:

Aujourd’hui, l’utilisation par l’humanité de quantités considérables de combustibles fossiles est à l’origine d’un déséquilibre important du cycle du carbone, ce qui provoque une augmentation de la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère terrestre et, par voie de conséquence, entraîne des changements climatiques.
D’autre part, les réserves de combustibles fossiles de la planète sont fixes et, au rythme de consommation actuel, leur épuisement doit être envisagé. Malgré les violentes polémiques, ce fait est aujourd’hui reconnu, tant par les scientifiques que par les industriels, à quelques nuances chronologiques près. La différence d’échéance se compte en décennie. Dans le cas particulier du pétrole, on parle de pic pétrolier ou de pic de Hubbert.
Pour donner un ordre de grandeur de la vitesse d’utilisation des combustibles fossiles, on considère que, au rythme actuel, l’humanité aura épuisé en moins de 200 ans les réserves accumulées pendant plusieurs centaines de millions d’années (pour fixer les idées, on prendra 200 millions d’années, sachant que le carbonifère dura environ 60 millions d’années). On constate ainsi que l’humanité épuise les réserves de combustibles fossiles environ un million de fois plus vite que ce que la nature a mis pour les constituer.
Le schéma ci-dessous représente les quantités d’énergie disponibles sur la terre, quelles soient fossiles (charbon, pétrole, gaz), fissiles (uranium) comparé à l’énergie solaire que la terre intercepte
45 % de cette partie interceptée est absorbée par le sol puis rayonnée, ce qui représente 720.1015 kWh. La consommation humaine était estimée en 2003 à 140.1012 kWh, soit environ 5200 fois moins.

Aspartame = danger - Universcience

Aspartame
Ester méthylique de l'aspartyl-phénylalanine
Ester méthylique de l'aspartyl-phénylalanine
Ester méthylique de l'aspartyl-phénylalanine
Identification
Nom IUPAC (3S)-3-amino-4-[[(1S)-1-benzyl-2-(méthoxy-2-oxoéthyl]amino]-4-oxobutanoïque
Synonymes
  • Ester méthylique de N-L-α-aspartyl-L-phénylalanine
  • Ester méthylique de l'acide 3-amino-N-(α-carbométhoxy-éthoxyphényl) succinamique
  • L-Aspartyl-L-phénylalanate de méthyle
No CAS 22839-47-0
No EINECS 245-261-3
DrugBank DB00168
PubChem 134601
No E E951
SMILES
InChI
Apparence Poudre cristalline blanche, légèrement hygroscopique
Propriétés chimiques
Formule brute C14H18N2O5  [Isomères]
Masse molaire[3] 294,3031 ± 0,0144 g/mol
C 57,14 %, H 6,16 %, N 9,52 %, O 27,18 %,
pKa 3,1 & 7,9 (25 °C)
Propriétés physiques
fusion Décomposition avant fusion. Le produit de la décomposition fond à 246 °C
ébullition >300 °C à 1 013,25 hPa
Solubilité Peu soluble dans l'eau (10 g·l-1 à 20 °C) et l'éthanol
Masse volumique 150600 kg·m-3, solide
1,347 g·cm-3
Cristallographie
Classe cristalline ou groupe d’espace P41
Paramètres de maille a = 17,685 Å
b = 17,685 Å
c = 4,919 Å
α = 90,00 °
β = 90,00 °
γ = 90,00 °
Z = 4
Volume 1 538,46 Å3
Densité théorique 1,271
Propriétés optiques
Pouvoir rotatoire \lbrack\alpha\rbrack_{D}^{22} = -2.3° dans HCl 1N
Précautions
Directive 67/548/EEC


NFPA 704
Symbole NFPA 704
1
1
0
 
Écotoxicologie
DL50 >4 g·kg-1 (Rats, oral)
>10 g·kg-1 (Souris, oral)
Composés apparentés
Isomère(s) Musc cétone
Autres composés Alitame, Néotame, Suosan
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.
L'aspartame est un édulcorant artificiel découvert en 1965. C'est un dipeptide composé de deux acides aminés naturels, l'acide L-aspartique et la L-phénylalanine, le dernier sous forme d'ester méthylique.
L'aspartame a un pouvoir sucrant environ 200 fois supérieur à celui du saccharose et est utilisé pour édulcorer les boissons et aliments à faible apport calorique ainsi que les médicaments. Cet additif alimentaire est utilisé dans un grand nombre de produits et autorisé dans de nombreux pays, il est référencé dans l'Union européenne par le code E951.
Depuis sa première autorisation de mise sur le marché aux États-Unis, par la Food and Drug Administration (FDA) en 1974, l'aspartame a fait l'objet de polémiques sur ses possibles effets nocifs sur la santé. Les organismes de santé publique (notamment la FDA et l'EFSA) confirment son innocuité dans les doses d'utilisation autorisées chez l'Homme.

Utilisation:

L'aspartame est l'édulcorant intense le plus fréquemment employé dans le monde, il est utilisé dans près de 5 000 produits à travers le monde (les gommes sans sucre, les boissons allégées et autres gâteaux du même type) et de plus de 600 spécialités pharmaceutiques, dont plus de 2 000 vendues en Europe. Sa consommation est surtout motivée par le fait qu'il n'apporte que très peu de calories car il suffit de 200 fois moins que le sucre pour obtenir la même sensation sucrée. L'aspartame a aussi les avantages de ne pas favoriser les caries et d'être un édulcorant bon marché.
L'aspartame est utilisé sous forme de sucrettes ou de poudre blanche (en sachet ou boîte) pouvant se substituer au sucre, dans le café ou le thé, pâtisseries ou autres. Ces produits contiennent, en moyenne 3 % d’aspartame, les autres ingrédients étant de la maltodextrine et de l'acésulfame K.

Réglementation:

Le codex alimentarius reconnaît l'utilisation de l'aspartame comme édulcorant et exhausteur de goût dans une large gamme de produits alimentaires, à des concentrations maximales variant de 0,6 g à 3 g suivant l'application.
En Europe, l'aspartame est autorisé dans :
  • les boissons non alcoolisées (0,6 g⋅l-1)
  • les desserts et produits similaires (0,6-1 g⋅kg-1)
  • les confiseries (0,5-1 g⋅kg-1)
  • les boissons alcoolisées (bières) (0,6 g⋅l-1)
  • les compléments alimentaires et autres
La DJA est de 40 mg·kg-1 de poids corporel par jour. Pour atteindre cette DJA, une personne de 60 kg devrait consommer 280 sucrettes ou 20 canettes de boissons light par jour[29]. La quantité réelle d'aspartame n'est pas toujours précisée sur les produits.

Santé:

L'aspartame fait partie des additifs alimentaires les plus étudiés, il est considéré comme sûr pour la consommation humaine dans plus de 90 pays notamment par les agences de sécurité sanitaire comme l'Autorité européenne de sécurité des aliments, le JECFA de l'OMS/FAO et la Food and Drug Administration.
Cependant il existe une controverse concernant l'aspartame, il serait cancérigène et pourrait provoquer des naissances prématurées. C'est la conclusion de deux études récentes réalisées par le Réseau environnement santé (RES).